Chapitre 5 - Premiers contacts avec le King Charles
J’ai connu le King un peu après le Cavalier. Il n’y avait pas beaucoup de représentants de la race en expositions à l’époque mais, petit à petit, j’ai pu en voir quelques uns et j’avoue que j’ai été séduit très rapidement. J’ai immédiatement été intrigué par ce petit chien à l’allure aristocratique, si semblable par certains côtés (couleurs, gabarit) au Cavalier et aussi si différent. Le premier chien qui m’a impressionné fut celui d’Odile Gagneux, Bluesman Vilfloriane of Yoshimi que je pouvais admirer à presque toutes les expositions que je faisais. J’ai un souvenir très précis de «petit Blues». C’était un petit modèle au caractère à la fois enjoué et un peu réservé qui faisait vraiment le bonheur et la fierté de sa maîtresse. Je crois qu’il est devenu champion et même multi-champion.
Bluesman Vilfloriane of Yoshimi
Prop. Odyle Gagneux
J’ai eu d’autres admirations, les chiens de Marcelle Tronchet et de ses clients. Je me souviens, entre-autre d’Ipsos du Clos des Grizailloux que j’aimais beaucoup et que je trouvais magnifique. J’avais aussi tissé des liens amicaux avec Sylvie Drieux, dont la très jolie Mondaine des Princes du Levant remportait de jolis succès et Philippe et Peggy Michéa qui présentaient leur très très belle Menthe Sauvage des Trois Maillets. L’ambiance entre particuliers était assez agréable je dois le dire. J’ai revu Sylvie il y a quelques années, elle n’a plus de King aujourd’hui mais deux Staffies.
Ipsos du Clos des Grizailloux
Prop. Marcelle Tronchet
Mondaine des Princes du Levant
Prop. Sylvie Drieux
C’est à Lyon je pense que j’ai eu vraiment mon premier coup de coeur. C’était une petite chienne ruby et, si je ne m’abuse, elle était la mère de Menthe Sauvage. Elle avait pour nom Judith des Trois Maillets (producteur et propriétaire Yvette Oudart). Je l’ai croisée souvent et j’avoue que je m’étais suffisamment attachée à elle pour former le projet d’acquérir une petite Kinguette. Je crois que nous étions en 1998 et il faudra attendre 2010 pour que ce rêve se réalise vraiment mais n’anticipons pas.
Judith des Trois Maillets
Prop. Odette Oudart
La vie m’a éloigné du King tout à fait provisoirement mais pour longtemps. Je suis rentré au comité d’exposition de Roanne et j’ai fait la connaissance de Marie-Claude Brun et de ses Bouledogues Français du Vidame d’Urfé et Pénélope est venue rejoindre ma petite meute alors que je ne m’y attendais pas, repoussant d’autant mes projets d’acquisition d’un King Charles. Si je suis, je le crois, un cynophile averti, je n’en reste pas moins raisonnable et je vivais à l’époque au coeur d’une grande ville. Il m’était donc impossible de posséder plus de trois chiens en leur assurant une belle vie.
C’est à la fin des années 2000, alors que je m’étais éloigné des expositions pendant quelques temps que la passion pour la race se réveilla. Une amie, Chantal Petetin, avait acheté une petite Kinguette noire et feu Coquette des Verchères de Montdidier et me l’avait confiée afin que je la présente à l’exposition de Mâcon en classe jeune sous le jugement de Céline Botussi-Jocquel. A l’époque, en 2008, je n’allais en expo qu’en visiteur et je jouais les touristes mais ce handling improvisé m’a remis sur les rails.
Dentelle de Sorine
Mon premier coup de coeur.
Je crois même que c'est moi qui ait trouvé son nom
Prod. Claude Auboin et Claudine Aupetit
C’est là que j’ai mieux fait connaissance avec Claude Auboin et Claudine Aupetit qui élevaient des Kings sous l’affixe de Sorine et dont j’admirais les chiens depuis longtemps. Ce fut le début d’une amitié qui compte beaucoup pour moi. J’avais toujours aimé leur travail et ressenti un coup de coeur pour l’un de leurs mâles Rossbony Kenton que j’admirais beaucoup.
Rossbonny Kenton
Prop. Claude Auboin et Claudine Aupetit
Chimène de Sorine
Prop. Claude Auboin et Claudine Aupetit
À partir de 2008 ce sont les «filles» de Sorine qui m’ont beaucoup plu. Il y avait Volga au caractère bien trempé, Betty toute petite et très glamour et surtout Chimène, une très jolie blenheim qui me conforta dans l’idée que c’était la couleur que je voulais pour ma prochaine chienne. J’ai suivi le parcours de ces chiennes et de leurs maîtresses pendant deux années avant d’avoir la chance d’accueillir la chienne de mes rêves et fille de Chimène et d’Elixir d’Amour de la Montagne Ensoleillée, Funny Daphné de Sorine qui, pendant presque sept ans comme vous le savez a été ma joie et mon bonheur de tous les jours avant de disparaitre brutalement et prématurément il y a peu. Cette disparition me laisse inconsolable mais je n’en n’ai pas pour autant tourné le dos à la race qui est vraiment, je le sais celle qui me convient complètement.
Ma merveilleuse Funny Daphné de Sorine
J’ai beaucoup suivi le parcours d’Instant d’Impatience de Sorine et de sa maîtresse Odyle Blanchard et je ne suis pas peu fier d’avoir participé à ses succès bien modestement mais quand même. C’est pourquoi il était logique d’accueillir l’une de ses filles à la maison. Je remercie Odyle de m’avoir confié Miss Lemon de Mayobé qui m’aide, chaque jour à faire le deuil en m’apportant tellement d’affection. Elle ramène petit à petit le sourire sur mes lèvres.
Miss Lemon de Mayobé
Une consolation, mieux une compagne adorable !
J’espère que très bientôt une nouvelle kinguette se joindra à elle et ramènera un peu de joie dans ma maison. C’est un projet qui, je le souhaite, se réalisera dans les prochains mois mais chut... je ne vous ai rien dit.
A découvrir aussi
- Chapitre 1 - La naissance d'une passion
- Chapitre 2 - La première expo de Jessie
- Chapitre 3 - Les vacances au bord de la mer
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 13 autres membres