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Publier des articles, revenir à mon blog après ces semaines de silence, je ne pouvais pas le faire sans démarrer par un article sur ma merveilleuse Daphné dont l’absence est toujours vraiment douloureuse. Je pense à elle tous les jours et, loin de s’atténuer, ma peine est constante. Pourtant, depuis quelques temps, j’arrive à regarder les photos, à revoir sa magnifique petite bouille que j’aimais tant.

Je l’ai dit souvent et je le pense ma petite Funny Daphné de Sorine était à la fois la compagne de tous les instants, mon clown, ma fierté tant j’ai eu du plaisir à la présenter en expositions. Elle était sans doute l’un des plus beaux sujets que j’ai jamais eu mais ce n’est pas le plus important. Chaque jour, elle me réjouissait. Chaque jour, même si j’avais des soucis, je souriais en observant son comportement de chipie. Chaque jour, même les plus denses, je gardais du temps pour jouer avec elle.

Daphné est partie. Il me faut l’accepter. Disparue beaucoup trop tôt à l’aube de ses sept ans, emportée par une maladie que personne n’a pu vraiment identifier. Je suis révolté et en colère contre ce coup du sort. Elle m’avait apporté tellement y compris pendant une période de ma vie difficile. J’ai beaucoup de mal à accepter qu’elle n’est plus avec moi aujourd’hui. Parfois je peux être nostalgique mais pas dans ce cas précis. Là, je suis juste malheureux et j’essaye tant bien que mal de reprendre le cours des choses pour avancer dans un travail de deuil qui peut sembler disproportionné pour un chien mais qui est une véritable épreuve pour moi.

Ce que je garde de ma si belle chienne aujourd’hui, ce sont les souvenirs d’une complicité hors norme. «Binômes» ont dit certains, «inséparables» ont renchérit d’autres. En tout cas, le manque, je pense que je le garderai toujours.

Il est temps de partir vers d’autres aventures, j’y suis bien forcé. Ma petite Miss Lemon a besoin de moi. Elle est géniale et tient toutes ses promesses. Physiquement, elle devient une vraie beauté et son caractère à la fois doux et enjoué est parfait. Daphné lui a manqué à elle aussi mais, depuis quelques jours, elle ne fait plus le tour des corbeilles le soir. Elle s’est habituée. J’aurais aimé qu’elles vivent côte à côte et que Daphné vieillisse auprès de sa petite nièce. La vie ne m’a pas laissé ce privilège. Ce sera toujours un regret.